Medjugorje : Réponses aux objections — Chapitre XIV

Version « plus longue et plus élaborée »

Daria Klanac, Medjugorje : réponses aux objections, Le Sarment, Paris, 2012, 2e éd. (1re éd. 2001, ISBN 2-866-79322-6), chapitre xiv, pages 155 à 200.

Pages liées

Les interrogatoires des premiers jours
 

 

[p. 155] 

CHAPITRE XIV

Version « plus longue et plus élaborée »

Objection

Il est surprenant que cette nouvelle version[130] soit souvent plus longue et plus élaborée, comme si le texte avait été reconstruit et augmenté grâce à des interpolations. Enfin, Daria Klanac présente douze de ces enregistrements, alors qu’lvo Sivrić en offre quinze à son lecteur. Que sont les six supplémentaires auxquels René Laurentin fait allusion ?[131]

[p. 156]Réponse

Le grand tort fait à Medjugorje vient principalement de mauvaises traductions et d’une désinformation. « Traduire, c’est trahir » : personne n’est à l’abri d’une erreur. Dans le cas qui nous intéresse, cependant, des erreurs de traduction importantes et nombreuses ont été commises tant de la part des fervents que des opposants à Medjugorje. Des passages éclairants ont même parfois été omis.

Traductions comparées

Certains faits cependant laissent sceptiques. J’en rapporte un. Au début de mes recherches sur ce dossier, avec intention de publier, j’ai proposé au père Ivo Sivrić d’échanger de part et d’autre des documents de nature à faire la lumière sur Medjugorje. Dans un dossier aussi controversé et aussi complexe, il m’apparaissait en effet qu’un travail en équipe ne pouvait que mieux servir la vérité. Il a malheureusement refusé catégoriquement toute collaboration.

Suite au refus de cette collaboration espérée, j’ai entrepris de retranscrire tous les enregistrements disponibles sur audiocassettes. Je bénéficiais d’avantages : j’avais conservé l’habitude de parler croate en famille, et grâce à mes nombreux voyages à Medjugorje et au travail d’interprète que je devais chaque fois exercer, j’étais devenue familière avec l’accent local et avec la voix de chaque voyant et des franciscains. De plus, j’ai écouté les enregistrements en utilisant d’excellents appareils et de fidèles écouteurs : un travail long et laborieux, il va sans [p. 157]dire. Dans les passages plus difficiles, où parfois les voix s’entremêlent, je n’ai pas hésité à consulter et à corriger au besoin. Tous ces avantages combinés m’ont permis de donner une traduction plus complète, ce qui explique qu’elle ait été « plus longue ». Tout ce matériel était pourtant disponible. Quant aux six autres enregistrements qui posent question à M. Bouflet et que je n’ai pas encore publiés, ils le seront en temps voulu.

Dans les pages qui suivent, on pourra comparer le texte original croate avec la traduction du père Sivrić et la mienne. On constatera des amputations importantes dans la traduction du père Sivrić, des erreurs sur les personnes et dans la traduction elle-même, ce que quiconque connaissant le croate peut facilement constater.

L’interrogatoire de Jakov publié en pages 157 à 200 du présent ouvrage a été republié dans le livre Comprendre Medjugorje, pages 48 à 103.

 

130. Joachim Bouflet fait allusion aux interrogatoires des voyants durant les sept premiers jours tels qu’ils ont été rapportés par Daria Klanac dans son ouvrage Aux sources de Medjugorje. (N.d.E.) [↩]

131. Joachim Bouflet, Medjugorje ou la fabrication du surnaturel, Salvator, Paris, 1999, p. 30. [↩]

 

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