2. Ce qui nous manque le plus

C’est mon troisième voyage ici. Si celui-ci m’est apparu plus réussi qu’avec tout autre groupe, c’est grâce à Daria. Elle fut non seulement une excellente animatrice, mais aussi l’âme des cinq journées. Elle nous a permis de rencontrer des êtres d’une grande qualité comme Jelena ou le père Slavko : les deux personnes les plus formidables qu’on puisse rencontrer ici ! La date choisie pour notre séjour a certainement aidé à ces rencontres, car n’étant pas dans la période des grands pèlerinages, Jelena et le père Salvko étaient plus disponibles. 

J’ai vécu cela vraiment comme une retraite, un ressourcement. Les conférenciers nous ont ouvert à l’autre monde. A mon retour, j’envisage aller dîner avec mon évêque qui, comme bon nombre de prêtres incrédules, le demeure davantage. Je lui avais dit une fois : « Il est permis d’être prudent, mais pas incrédule. » En tout les cas, je pense pouvoir lui partager mon témoignage.

En bref, je termine avec ceci : ce qui m’a marqué, ce qui m’a le plus touché chez toutes ces personnes, c’est leur simplicité et leur limpidité. C’est ce qui nous manque le plus. On ressent leur franchise et on ne peut pas dire qu’ils sont dans l’art dramatique ou qu’ils nous organisent un fait théâtral. 

Suis-je capable, moi aussi, de retrouver une semblable simplicité ? Je remercie la Providence ; je remercie la Vierge de m’avoir fait la faveur de ce troisième voyage. J’y avais pensé parce qu’il était très abordable au niveau du coût. Mais il est surtout réussi, car il m’a été très profitable.