Aux Sources de Medjugorje — Avec Notre Dame vers la culture de la paix

J’ai reconnu l’homme Dieu en Jésus de Nazareth

Daria Klanac, Aux Sources de Medjugorje, Éditions Sciences et Culture, Montréal, 2014, 3e éd. (1re éd. 1998, ISBN 2-89092-240-5), chapitre ix, pages 193 à 222.
 

 

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J’ai reconnu l’homme Dieu en Jésus de Nazareth

Dans les eaux du Jourdain, j’étais heureuse de pouvoir renouveler l’engagement de mon baptême et reprendre force pour la traversée du désert et la montée vers Jérusalem.

Jérusalem ! Jérusalem ! Ville sainte ! Carrefour des peuples, grandeur et misère des rois ! Splendeur du Dieu vivant ! J’ai vu dans ton ventre des civilisations entières réduites en poussière entassée dans des couches superposées du sol dont les fouilles descendent jusqu’à vingt mètres sous terre. À travers les rues de Jérusalem, sur la via Dolorosa, au milieu de la foule des gens qui se moquait de Lui, j’ai eu pitié de Lui et Lui m’a regardée avec compassion. Je l’entendais s’adresser aux femmes de Jérusalem comme s’il me parlait à moi : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants. » (Lc 23, 28) Je l’ai accompagné jusqu’au Golgotha, et là j’ai pleuré pour toutes les douleurs que je lui ai causées. Devant son sépulcre, j’ai médité sur la mort, la Croix, la souffrance, l’épreuve de la guerre… Un beau chant arménien m’a réveillée de ma contemplation et j’ai sursauté : Jésus est vivant ! Il est ressuscité ! Alléluia !

De retour à Medjugorje, j’ai réfléchi sur le monde sans amour, sans Dieu, sur le mal dans lequel l’homme s’enlise par sa libre volonté, défiant les lois de la nature et les commandements de Dieu. Comme la création est fragile et limitée quand elle persiste dans la non-reconnaissance de son Créateur !

À l’opposé de toutes ces préoccupations, les miennes, les vôtres, les nôtres, je sens qu’en allant à Medjugorje à la rencontre de la Mère de Dieu, un nouveau souffle de fraîcheur descend du ciel. L’espérance et la joie de vivre renaissent : « Ouvrez-vous à Dieu », nous dit le message du 25 mai 1989. La Reine de la Paix m’appelle à l’abandon complet à son Fils, le Verbe incarné, à celui qui nous a préparé le Royaume des vivants, la Jérusalem céleste, car éternel est notre Dieu, éternel est son amour !

Montréal, juin 1989

 

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